J'VAS E
BANCS
Tous ces
paysans dev'nus marins pour vivre,
Ou
d'autres que l'goût du sel a rendu ivres,
REFRAIN
J'vas
é banc ! Qu'ils gueulaient, saoulés de boujaron,
J'vas
é banc ! Qu'ils braillaient, Dieu sait si nous r'viendrons.
Nouvell's
recrues de villages des bords de Ranc',
Patientant
d'vant « les maisons » pour le coup d'partanc',
(Au
refrain)
Ces
forçats de la mer partant pour Terr'-Neuve,
Laissant
au port pour sept mois des presque veuves,
(Au
refrain)
Pelletas
sur les quais embrassant leur pouchaill',
Partant en
campagne vers le froid et la boucaill',
(Au
refrain)
Su'
l'Platier en doris, à pêcher la morue,
En
r'pensant aux coups d'chien, aux marins disparus,
(Au
refrain)
Car fin
octobre, quand il fallait débanquer,
Combien
d'ces pêcheurs en sabots v'naient à manquer.
Hervé
LAURENT septembre 1989
le Saint-Georges, photographié lors du 1er rassemblement voile-aviron de Cancale en 1989
huile sur panneau de Roger LAURENT, mon père, d'après un original de son grand-père
huile sur toile de Napoléon Cavillon, mon arrière grand-père
la peinture à l'huile, c'est bien difficile...et le talent n'est pas héréditaire
(essai personnel d'après Edward Hopper)